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FEMME MURE Femme mure, femme mossie Coiffée de ton « tagal »tel une tour Drapée de ton pagne de majesté J?ai appris à ton ombre, la musique de ta voix m?ouvrait les yeux Et voilà qu?au c?ur de ma classe, en plein cours, je te retrouve Aux détours d?un poème expliqué Et tes leçons me reviennent limpides Comme le lait divin du Dindéfélo Femme mure, femme Maître Oeuvre ouverte aux pages remplies D'idées ailées de figures rhétoriques Bouche d?où fusent des faisceaux de styles Savane aux oasis pédagogiques Savane qui fleuris aux jardins saint-louisiens du vénéré Philosophe Kora accordée, Kora caressée qui berces le beau couple calfeutré Dans un divan de bouquins Ta voix chaude charriant le Moré Est le sceau musical de ta haute authenticité Femme mure, femme mossie Je chante ta beauté infinie Pensée fugitive déjouant le Destin jaloux Par le biais de trésors éparpillés Dans de milliers d?esprits
Samba Ndiaye Lycée Mixte Maurice Delafosse Dernière modification le samedi 09 Mai 2015 à 01:47:24
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Voilà le poème que j'aurais aimé écrire, mais je ne suis point poète! Voilà le chant que j'aurais aimé murmurer, mais je ne suis pas cantatrice, helas!
ANNIE COLY
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Je te retrouve, la main balançant une corbeille de marrons glacés de vers enchanteurs-hymne éclatant à une Royale dédié .c'est merveilleusement dit.C'est à l'image de celui qui dit.C'est â l'image de celle dont on dit.Merci Samba!Aîssatou Bâ Mbengue
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Samba, Tel le Semeur, jette à poignées
Des vers ciselés, rythmés, susurrés !
Ravis, Nous les égrenons, savourons, déclamons
Le Coeur à la Dérive, les Sens en Bandoulière,
Et nos rires, nos sourires, de bonheur et de connivence
Illuminent nos mines.
Nos pupilles ? Des étoiles sur le Noir de sa peau.
Kor Khady !
Prends ton Luth,
Nourris Ta Lire...A jamais. AMD
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Je dis Hourra!!! La grande Royale s'est penchée, d'une fenêtre de sa tour, et son salut succulent charrie des torrents de talents, de poète ! Nous savourons sa Plume olympienne trempée de nectar, d'ambroisie repue. Mais surtout sa Plume pure à la limpidité insoupçonnée de Nietzsche, la Grande Âme incomprise des profanes.
Clamons-le tout haut, et n'en déplaise au Philosophe!!! Tous ses étudiantes et étudiants sont amoureux fous de la Bonané, le Messie Mossi, Kor Moussé, et la s?ur jumelle des Signares de St-Louis, l'île la plus île des îles de vie.
Je vous salue Marie pleine de grâce...
Dernière modification le lundi 11 Mai 2015 à 19:03:37
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Seigneur, je A ce carrefour où se croisent des vers errants,
Parfois si fous
Toujours si doux...
Hé vous! le poète, et sa soeur, la poétesse, et leur magistra, la super poétesse,
AVEZ-VOUS SEULEMENT CONSCIENCE QUE VOUS RECREEZ LE DIALOGUE POETIQUE?
C'est-su-bli-me!
ANNIE COLY
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Wakèèèè!! Lol ! Qui disait qu'elle n'était pas poète ? Tata annette n'aime pas mettre ce mot au féminin !
Bonne semaine après cette Conférence RESACLAP si époustouflante... Bravo à Dieyénaba et aux Anciens/Anciennes Présidentes "nous dans nous".
AMD
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Nous y serons.
Ah !Mon frère?
Nous y serons n?est-ce pas ?
Ah frère mien
Voici que je te retrouve
Par les fils de Marie
Et la toile d?Annie
Ta voix écrite
Belle
Me parviens
Et m?ouvre les méandres d?autrefois !
Voici que dans ma mémoire vive
Les jours, vierges vieillies, dansent
Dans la houle du temps
Les caravelles voguent et luttent
Les cargaisons de souvenirs de l?île de l?oubli s?éloignent
Etait-ce hier ou avant-hier
Ou quelque part sur la route des Alizés ?
Peu importe
Etait-cele nom d?une fleur, d?une fille ou d?une mère ?
Ah mon frère?
Voici que ça recommence
Telle balancier éternel.
Voici que ça plane?
Quand ça plane, ça chante?
Il nous faut changer de peau
De glace de place de classe
Puisque ça plane
A la place du tableau noir
Mettons un tableau plein de couleur?
Enfants terribles nous sommes
Maman Marie
Pardonne-noussi nous restituons autrement
Les leçons de lait
Qu?avec tant d?amour tu as nourri nos âmes?
Puisque ça plane
A la place du tableau noir
Mettons un tableau plein de couleur
Dans un coin
Un sourire d?enfant
Dans un autre
Une parole de mère
Au milieu
Un professeur
Muet?
Mon frère
Tu le sais bien
Parce que ça plane
J?ai entrevu l?ébène
Et au dessus de ma tête
Une hirondelle a dansé.
La barbe blanche des murs
Et le sourire des fantômes
Dans la nuit des décennies
Ont éclaboussé mes certitudes
Recueilli, j?ai écouté
Le verbe du silence
Au milieu des tombes vivantes.
Seul, jusqu?à maman Aimer, j?ai marché
Et la foule absente témoignait.
La voici
Fille du sahel
Son collier
Brasier ardent perlé d?ambre,
Sa couronne d?astres et de saphirs
Colonne d?ombre grosse du feu de la feuille blanche
Et bien haute du lait de la chamelle
La voici
Fille de la mer
Colombe de paix blanche et de voie lactée
Princesse de là-bas et d?ici confondus
Voici
Tes attributs restitués
Aux souffles salés des alizés du Sud
Au galop des pur-sang débridés
Voici venu le temps des libations
A la conjonction des grottes et des embouchures
Maintenant
Proclame ta paix immense
Par delà la voix de Thor
Apaise
Douleurs et souffrances des s?urs du Sud
Sonne
Le cor des cités réconciliées
Danse
La danse des lions d?Ethiopie
Chante
Bethléem et les mages associés
Entonne
Le chant vert et chante
Le ton inversé
Chante danse
Les versets de paix bleue retrouvée.
Ciment vert
Tu es trait, unis.
Illumine
La plaine plurielle des rêves de tes enfants multipliés
Fille du Cap Vert greffe du pays des humains intègres
Scelle.
Ah mon frère?
Dis à notre mère ce message du disant?
J?aimerais
Arriver suffisamment
Tôt
Pour tenir à l?aurore sa robe diaphane?
Ou alors
Tard suffisamment
Pour dessiner de ma pointe cordiale
La carte de l?amitié?
J?aimerais arriver
A l?heure du partage
Et célébrer les noces
De l?hibiscus et du flamboyant
J?aimerais arriver à l?heure du ch?ur
Et
Tel rossignol du bec saisir un bout d?arc-en-ciel
Faire entendre jusqu?au ciel
Le seul hymne digne
Aimer tôt ou tard
Tu vois !
Maman Aimer?.
Nous voici
Tes fils à toi
Notre reconnaissance en bandoulière
Nous nous rendons
A toi princesse de mystère
Tu vois !
A tes pieds
Nous sommes
Toi Jebel d?Amour
Nous tous réunis
Notre front sur les dunes d?or du couchant
Nos mains tendues et filiales
Nous voici
Mère
Nous revenons dans la maison de cristal
Foule d?errants perdus d?une quête assoiffée
Tu vois !
Nous revenons à toi
Tues la tour refuge et la gare finale
Nous sommes âmes rebelles au c?ur impétueux
Mais tes fils dorés bravent le temps
Et nous ancrent à la citadelle d?amour
Ô paradis retrouvé
Ah mon frère
Me voici divagant un peu
Et planant perché sur l?aile hirondelle du printemps voyageur
Et me voici
Au réveil
Seul
Près de ce banc-là
Où le long des clairs de lune
Certains soirs nous avons erré.
Je suis revenu.
Près du banc blanc
Le long des pactes scellés certains soirs de doute
Je suis retourné.
Là-bas
Sur ce banc de lait vêtu
Dans ce jardin
Rose d?âmes en souffrance
Où
L?amour et l?amitié
En rivières jumelles
Murmurent aux ombres fugaces
Leurs miséreuses confidences
Je me suis assis.
Là
Ce soir
Cette fois
L?absente pour seule compagne
J?ai attendu l?aube.
Là
Dans le voisinage de la solitude
Le soleil m?a surpris
Et dans mes yeux a ri.
Le vent me prenant en pitié
A mon oreille a soufflé :
Vite va-t?en d?ici.
Maman,
Il me faut donc m?en aller?
Mais avant, vois
Cette volière de lumière
Pèlerins divins
Poussière de mystère
Voyageurs jacassant de secret
Tes enfants?
Ils viennent d?ailleurs
Par toi ils sont passés
A gai ils ont traversés.
Chemin tu as été,une halte
Ton c?ur abrite leurs esprits
Tu le savais
Ils ne t?habitent pas
Ils habitent demain
Dans la demeure haute
Et tu le sais
Tu y seras
Car tu as donné ton amour
Crois-moi.
Voici,maman,
Par nos faces candides et tranquilles
Au jour du grand clair
L?évidente reconnaissance
D'une négation impossible.
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SALAM ! Mon frère des dunes brunes de Béchar.
Ta plume me plait, tes images m'amusent et m'émeut leur musique !
Mais "colombe blanche de paix et de voie lactée" me saoule d'où je suis, "à hauteur inverse du vingtième", sur les rivages ravagés du "fleuve de tourterelles et de trèfles....", où l'on dirait : "Colombe d'ébène des bois sacrés aux voies obscures"!
Tu sais, mon frère des oasis d'or d'Ouargla, comme j'aime te taquiner, et te saluer : YAA KHOUYA ALLAH YOU SALMAK !
Sûr que nous y serons, à l'hommage de la Grande Royale ! IN CHA ALLAH
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Salam Khouya!
Les dunes sont toujours belles là-bas
Et notre amitié, toujours, leur ressemblera:
Nos yeux ont vu les mêmes les mêmes beautés miraculées!
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PÖ!PÖ!PÖ! Dieu lui-même serait jaloux de votre prouesse s'Il n'était Dieu!!
Déjà vous nous livrez tout un spectacle!
ANNIE COLY
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Ma réponse s'est fourvoyée avec les caprices de la machine... Je cherche ses pas dans mon coeur. AMD
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Hé! ce n'est pas fini! Et c'est loin d'être fini.celle pour laquelle notre symphonie polyphonique déchire le silence infini,a semé les graines de la fureur divine sur nos fronts juvéniles à l'infini pour l'éternité.Aîssatou
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J'avais donc écrit, il y a une 1/2 heure à peu près cela :
Le Tout-Puissant soit Béni, Remercié
Lui qui, par la Magie de son Verbe insuflé
A ressuscité et Sédar et Césaire
Bel hommage à l'Amitié pure,
Célébrée par l'Ami Montaigne :
Parce c'était lui, parce que c'était moi
pouvez-vous dire...
Et vous voici,
Ndiaye Diatta
Socé Kandji,
Par le miracle de la Lyre
Retrouvés, réunis pour chanter !
Que vibrent les fils de vos deux Lyres emmêlés
Ensemble, vos pieds ont foulé les Pures Dunes
De Ourgla la Lointaine
Mais vous voilà plus que jamais ragaillardis,
Puisant dans la profondeur de vos expériences jumelles
déterminés plus que jamais
A lustrer le Fronton de notre Discipline
Eia! Pour ces deux Frères
Qui, loin de ceux de La Mère des Tragiques
S'épaulent, se soutiennent
Rivalisent d'une saine émulation...
Et nos coeurs de bruire en union avec vos Voix alternées
Elle peut dormir, la Mamma
La Demeure est solide
Notre discipline, notre Langue en partage
Assurée d'un bel avenir.
Honneur à vous : Samba Kandji
AMD
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Héééééé, Ba Poulho
Et toi, Coly-Sané,
Que vous a fait Morphée ???
AMD
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Hé!Rien quand les se baissent,la houle brûlante de la fureur se lève.Réveil de la lyre qui berce le sommeil des versets incandécents assassins du silence ingrat Aîssatou
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Deux poèmes inédits, pour le plaisir d'AMD 1.
se faufiler
en funambule
sur un fil de vertiges
de tourbillons de pleurs
dans les draps des aurores
aimer
dépoussière les nerfs
et propulse les âmes
sur des tours de de velours
mais
vivre est si moche
car
si mesquins les hommes
aux sourires blancs
sur gencives de sang
alors filer
des vertiges funambules
en aubes de secours
que jamais au plus grand
jamais ne meurt l?amour
AIMER COMME MARIE
2. avez-vous
une fois frôlé
les feux fantômes
dans la forêt de fluor
où chante la flore
où danse la faune
où le soleil en rut
tout déflore
sur un lit de rayons effervescents
la forêt de fluor
où les hommes
s'endorment
d'un sommeil profond
de puits
sous les linceuls
maculés par la rouille des âges
l'avez-vous
une fois frôlée
et les foulards en feux
en orgies de lumières
qui font baume de tout bois
dans la forêt de fluor
dans la forêt de fluor
dans la forêt de fluor
DONNER COMME MARIE
Sûr que nous y serons, à la fête à Marie ! ! ! SAMBAAY BATHIE Dernière modification le mercredi 13 Mai 2015 à 17:46:17
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Ah Frère Samba
Le lion est notre Ami
Pour nous non sa gueule ne pue pas!
Frère de Ouargla où la rose n'est que de sable
Frère de Bèchar bracelet serti de dunes d'or
Ah frère en Marie qui RI(e)MA pour nous
Vois cette main de POULOOH
Ta soeur, ma soeur de lumière.
"iyoo
Coly Yeux Ba Samba Kandji Sané Niantioo"
Ah ma S?ur Ba
Toi aussi
Dans le cercle des danseurs de mots
Fous du rythme des seize sons de sorong du patriarche couché?
Alors Soeur jumelle
Prête moi ton mot,
Que ma bouche chante à mère aiMer
La romance que tu m'as apprise:
"iyoo
Coly Yeux Ba Samba Kandji Sané Niantioo"
Ah elle est belle la romance d?amour
Que les sourires fraternels chantent!
Et belle est belle la romance d?amour
Que content leurs lèvres !
Mon ton c?ur
Devant tant de bonté prie :
Béni soit béni
Celui Qui, en témoignage de l?Amour premier,
a offert à Marie Bonté tant de visages si beaux et tant de c?urs si hauts?
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