Hommage à Andrée Marie Diagne Bonané

Hommage à Andrée Marie Diagne Bonané

LA FILEUSE D'AMOUR

Cérémonie de dédicace de 

 

CHERS AMIS, VOICI UNE BONNE PRÉSENTATION DU 1er LIVRE ANDRÉE-MARIE DIAGNE:

http://www.sunuker.com/2014/01/16/la-fileuse-damour-dans-les-librairies-andree-marie-diagne-partage-son-savoir-faire/

 

 

« LA FILEUSE D’AMOUR » DANS LES LIBRAIRIES
Andrée-Marie Diagne partage son savoir-faire
Denise ZAROUR MEDANG | 16/01/2014 | 08H33 GMT
«La fileuse d’amour», c’est le titre du livre présenté hier, mercredi 15 janvier, par son auteur, le professeur Andrée- Marie Diagne-Bonané, à l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (Fastef). L’ouvrage retrace des histoires de la femme dans la société avec une touche pleine d’amour et de tendresse. Et pour parler comme Maggie-Brizet-Iyassu, les secrets et les savoir-faire de la « Fileuse d’amour » ont pour nom : « Grande tendresse, amour feinte, ironie acerbe, revendication féminine, détermination sans faille… »
«La fileuse d’amour» est un livre de 73 pages écrit par le Pr de littérature Andrée-Marie Diagne-Bonané. Paru chez l’Harmattan Sénégal, cet ouvrage retrace des tranches de vie de l’auteur qui se déroule entre trois horizons, Bobo-Dioulasso, Bordeaux et Dakar. Hier, mercredi, lors de la séance de présentation et de dédicace à l’ex Ecole Normala Supérieure de Dakar, le professeur Fatou Ndoye Fall a soutenu que le livre est un hommage à la femme car le thème central tourne autour d’elle et uniquement. 

Avec huit chapitres : «la fileuse d’amour», «un homme est mort ce soir», «le nègre bleu», «le choix d’Assanatou», « Mbalit », « 1661 », «le retour d’Alassane», « un vendredi pas comme les autres », le professeur Fatou Ndoye Fall renseigne que l’auteur a préféré utiliser des métaphores tout au long de son ouvrage pour exprimer l’amour, la tendresse. Ainsi, dans la première partie, le livre évoque la femme mère de trois enfants, exigeante avec le travail, mais qui y va avec précision pour un résultat parfait. Aussi a-t-elle soutenu : « avec les métaphores, l’auteur accompagne, mais ne s’érige pas en donneur de leçons. Elle dénonce avec le mariage forcé sans passer par les mots, donne une vision positive avec la révolte de la femme qui sans commettre l’adultère décide de prendre son destin en main et d’aller vers l’amour.»

A la page 11, le professeur Amadou Ly du département de lettres modernes qui a préfacé le livre se demande si on connaissait la comptine «file la laine» ? Car selon lui, tous ceux qui ont dépassé la soixantaine et qui ont fréquenté l’école française, ont une fois entendu cette « espèce» de chanson de toile du XXème siècle. Et de se demander, sans nulle doute que l’auteur a-t-elle lu et chanté cette comptine, « ce qui pour lui justifierait la métaphore (filée, bien évidemment) de la fileuse pour remonter le temps et revivre, pour nous donner à vivre son « vert paradis des amours enfantines » ou plus exactement, « son royaume d’enfance » voltaïque, comme on disait à l’époque, burkinabé comme on dit depuis la révolution menée par un certain capitaine Thomas Sankara.»

Dans la quatrième de couverture de l’ouvrage, Maggie Brizet-Iyassu parle du roman en ces termes : «Grande tendresse, amour sans feint, ironie acerbe, revendication féminine, détermination sans faille, tels sont les secrets de la « Fileuse d’amour » et de ses savoir-faire. Et de prévenir: «Couleurs, odeurs, saveurs et intensité des tragi-comédies de la vie : lecteur, attention au coup de foudre». 

Pour le professeur Mbaye Sène, on relève une simplicité comme règle dans le récit de l’auteur, le partage comme valeur.

L’auteur, Andrée Marie Diagne accompagnée de sa famille et de ses proches s’est réjouie de la manifestation. Selon elle, « les étudiants l’ont motivé à écrire un roman et aujourd’hui que le livre est là, elle le leur dédie.»

Soulignons que le Pr Andrée-Marie Diagne-Bonané, inspectrice générale de l’Education nationale depuis une trentaine d’années partage son temps entre l’enseignement de la littérature, la critique littéraire, l’animation culturelle et la coordination du Réseau pour le maintien des filles à l’école (Reprof-Effa).

 

 

 



31/03/2015
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