Hommage à Andrée Marie Diagne Bonané

Hommage à Andrée Marie Diagne Bonané

AU BANQUET DE LA RECONNAISSANCEE

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AU BANQUET DE LA RECONNAISSANCE
        Mythique morceau Diaraabi de  Baba Maal élevant sa voix  suave 
[/b]
En ce mois saint de la Vierge Marie, de bonne heure, l?on a ordonné au porteur de
la parole vivante de nos pieux aïeuls aux cieux de prendre la parole. Je dis, et redis, avec honneur, que le souffleur d?une parole mystique dans une oreille servile vient d?ordonner au détenteur d?emblèmes et de symboles de la République de magnifier la geste mémorable d?une dame  intègre et honorable ! Et voilà que, par un poème de geste parfumé de musc, le poète inspiré de Wellyaade1, va demander à sa plume de se lever et d?élever sa voix vivante lors de ce grand banquet de reconnaissance.
Ô, Andrée, Ô, mon affectueuse et généreuse Générale aux disciples toujours dociles, toujours avides de savoir, écoute le chant lyrique des palétuviers, des palmiers en délire de la divine Casamance magnifiant ta pédagogie novatrice et salvatrice. Entends, Ô Maria, de tes oreilles de Muse grecque, vers l?est, l?ouest, le nord, le centre de ton pays, les vers sublimes de ton peuple poète admirant ta bravoure de lionne, je dis bien, de Mbaroodi2 abonnée à l?école de l?éthique et de la technique.  Admire, Ô Diagne, de tes yeux beaux comme un diamant dans sa gangue, le tapis rouge, la fanfare de notre vaillante armée, les chevaliers antiques de ta Nation unie tissant sur ta tête de reine noire une couronne éternelle. Debout, ma poétesse prophétesse du Burkina,  debout, mon amazone fière et altière et chantons à l?unisson avec les braves héroïnes de ton pays, de ton continent, berceau de l?humanité, ces gazelles sveltes et belles, les oreilles bouclées, la poitrine, les reins perlés, tissant pour toi des paroles douces à l?oreille, agréables au c?ur et nourrissantes pour l?esprit !

[b]                                                       (Orchestre de Doudou Ndiaye Rose)
 

Toi,  la grande Madone de Mamoussé, notre référence, le baobab béni de nos ancêtres,
toi, la faiseuse, la provocatrice de miracles, la briseuse de silences qui voudrait tant agir en  silence, laisse un poète épeler pour les candides éducateurs de ton pays les lettres sublimes de ton nom sésame par lequel ils deviendront forts et n?auront jamais tort. Laisse le poète, mémoire vivante de son peuple, graver, en lettres ineffables, dans la mémoire de notre jeunesse, ton ?uvre magistrale, que, jamais, le temps ne crucifiera !
Toi, le champ fécond de nos semences.
Toi, l?intarissable puits de science, de conscience,de compétence, d?expérience.
Toi, l?indomptable, l?incomparable académicienne dans l?art du [i]docere 3 .
[/i]Toi, la dépositaire du viatique de nos ancêtres, de la calebasse sacrée aux fonctions multiples.
Toi, porte étendard de nombreuses générations d?enseignants patriotes, motivés et engagés.
Toi l?ambassadrice exemplaire défendant galamment et élégamment  la langue française, notre langue, notre littérature, notre culture enracinée mais universelle.
Toi la première mobilisée mais la dernière endormie lorsqu?on appelle au développement.
Toi l?éternelle fleur de bonté, de beauté au teint d?ébène et des saintes écritures.
Toi, notre Socratesse, à la voix unique et inimitable.
Toi, ma Bonané, au sourire enchanteur et, mo bonaani4, dans nos c?urs gorgés de reconnaissance !

      1. La terre promise    2. Le lion    3. Enseigner       4.  La fleur  de générosi                                                                                                                                                                 Idrissa SOW Gorkoodio
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